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Ransomware
Octobre est le mois de la sensibilisation à la cybersécurité. Même s’il est primordial de toujours prendre en sérieux la sécurité sur Internet, ce mois est un rappel essentiel des réalités du climat actuel en ligne. Voici cinq statistiques qui illustrent l’importance de la protection de vos comptes dans l’ère numérique d’aujourd’hui.

1. 75% des entreprises canadiennes sont susceptibles de payer un rançongiciel.

Selon une étude internationale de 2016 auprès de 5 400 employés en informatique du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Allemagne, les organisations canadiennes sont les plus susceptibles de payer les demandes de rançongiciel et sont classées parmi celles qui ont le plus de pertes de revenus et d’interruptions des affaires. Fait intéressant, la recherche a également souligné que les organisations canadiennes ont le plus haut pourcentage de perte de fichiers (82 %), suivi par le Royaume-Uni (32 %), lorsqu’elles ne paient pas la rançon.

2. Les cybercrimes signalés au Canada ont augmenté de 50% pendant la pandémie de la COVID-19.

Le CAFC (Centre antifraude du Canada) a reçu plus 30 000 allégations d’arnaques en ligne en 2020 en comparaison à un peu plus de 20 000 en 2019. Cela représente plus de 100 millions de dollars en pertes par les entreprises canadiennes, en comparaison à 80 millions en 2019. Le rapport a également mis en évidence la tendance inquiétante d’augmentation des risques de cybersécurité pour les propriétaires d’entreprises canadiennes qui ont été forcés de se numériser avec le confinement qui avait ralenti leurs revenus en magasin.

3. En 2019, 94% des maliciels ont été envoyés par courriel.

Avec quelques 306,4 milliards de courriels envoyés quotidiennement dans le monde, cet énoncé est particulièrement troublant. Depuis des années, on nous enseigne comment reconnaître les pourriels dangereux : vérifier s’il est envoyé d’une adresse légitime, ne pas cliquer sur des liens inconnus et être suspicieux si un vocabulaire inhabituel est utilisé. Malheureusement, notre instinct pour reconnaître si un courriel est sans danger n’est plus suffisant. Lisez notre récent blogue Pourquoi il est temps d’arrêter d’envoyer des pièces jointes par courriel pour apprendre trois façons d’éviter d’être victime d’attaques de rançongiciel.

4. Le temps moyen pour identifier une brèche en 2020 était de 228 jours.

De plus, en 2019 ça a pris 73 jours additionnels pour que l’entreprise « répare » la brèche après sa découverte. Le coût moyen pour ses entreprises peut s’élever à 3,92 millions de dollars.

5. Les données non structurées dans les entreprises augmentent de 62% par année.

D’ici 2022, il est prévu que 93 % de toutes les données seront non structurées. En moyenne, 3 % de ces données contiennent des informations confidentielles. Sans une gestion de vos répertoires, vous risquez de transporter de grandes quantités de données ROT (redondantes, obsolètes, insignifiantes) ce qui peut accroître votre empreinte de risques et les coûts informatiques totaux pour le stockage et la gestion de l’infrastructure.
Heureusement, il existe une façon de garder le dessus sur vos données non structurées en mettant en place un plan de mappage et de nettoyage des données. 
Ces cinq statistiques ne sont que la pointe de l’iceberg en ce qui concerne les problèmes de cybersécurité présents de nos jours. Assurez-vous de vous abonner à notre blogue pour rester informé des nouvelles de l’industrie, des développements et bien plus encore.