Le président-directeur général, la directrice financière et le dirigeant principal de l’information se rencontrent pour parler de l’état de l’organisation. L’entreprise est située dans une ville côtière et le PDG est préoccupé par leur degré de préparation compte tenu des risques inhérents à leur zone géographique.
La directrice financière lui dit : « Pas d’inquiétude, je suis en train de créer un plan de continuité des opérations qui contiendra tout le nécessaire pour que nous restions opérationnels. » Ce à quoi le dirigeant principal de l’information répond : « Eh bien, je suis en train de créer un plan de reprise après sinistre qui fonctionnera tout aussi bien. »
Le PDG est perplexe. Il se demande pourquoi sa directrice financière et son dirigeant principal de l’information font le même travail et l’appellent par deux noms différents. La vérité sur la question est qu’il devrait seulement être préoccupé si ces plans sont mis sur pied en parallèle sans que les deux travailleurs se consultent.
Deux plans aux objectifs et aux échéanciers différents
Au sein de la culture d’entreprise contemporaine, le plan de continuité des opérations (PCO) et le plan de reprise après sinistre (PRS) ont commencé à être interchangeables. Ce sont deux documents très différents, mais ils dépendent effectivement l’un de l’autre – jusqu’à un certain point – pour maintenir l’entreprise en vie dans une situation potentiellement désastreuse.
La plus importante différence entre les deux plans est leurs échéanciers par rapport au sinistre. Le PCO est le plan qu’utilise l’entreprise pour prévoir ce qui doit être fait afin de s’assurer que les produits et services essentiels soient toujours disponibles en cas de sinistre. Un PRS explique quelles actions doivent être prises immédiatement après un sinistre afin que l’entreprise récupère rapidement. En gros, le PCO vise à continuer les activités de l’entreprise durant un sinistre tandis que le PRS vise à récupérer de ce sinistre.